jeudi 23 février 2012

Puerto Vallarte : blame Canada (et USA) !

Arrivés à Puerto Vallarta après un trajet de 9h en bus. Cette ville de 180000 âmes a servi de lieu de tournage au film (qu'on ne connaissait pas : "La nuit de de l'iguane"...) ! Par contre sa jungle fascinante a abrité le tournage du chef d'oeuvre "Predator" 'staring' le gouverneur de Californie ! Donc balade en forêt, presque 1h30 de marche pour atteindre un petit bar restaurant en plein air avec bassin naturel d'eau vive, cascades...enfin on le voit un peu mieux sur la photo.
Le soir Cocktails sur la plage et repas dans un resto du centre historique. Par contre les portions bien plus importantes qu'ailleurs nous confirment que l'on se trouve dans une ville où 20% de la population est composée de Canadiens et d'Américains.
On remarque au premier abord que les locaux ne sont pas très accueillants mais dès qu'ils se rendent compte qu'on parle Espagnol, leurs visages s'illuminent et deviennent très sympas! (Certains nous on fait comprendre que le tourisme de masse canadien et américain les pompait).
En effet, le premier soir nous cherchons un restaurant "typique" mais voilà qu'ils sont tous pleins de sexagénaires (voir plus) bedonnants et rougeots... On comprend que ce n'est pas la peine de chercher, ils sont partout! Les soirées finissent dans les bars (tenus par les Canadiens) avec ces mêmes clients complètement bourrés à danser sur les tables.
C'est le lloret del mar pour retraités!!!!!!!!
Le lendemain, nous partons en taxi-bateau sur une plage uniquement accessible par l'eau. Nous comprenons dès notre arrivée en voyant la jungle surplombant la plage... Le coin est très idyllique mais les restos à touriste et vendeurs ambulants sont toujours là!!! (c'est pas grave on ne va pas se plaindre quand même). L'endroit reste tout de même assez sauvage, paisible et reposant.








En (pas si) bref :

Quand on arrive à Puerto Vallarta on s'attend forcément à une petite ville plantée au milieu d'une des plus grande baie du Mexique, dont les maisons et les rues s'étendent sur les pentes des montagnes et de leur jungle à la végétation luxuriante ! Oui mais malheureusement ce lieu a été pris d’assaut par une population canadienne et américaine vieillissante, rougissante et bedonnante ! Cet ancien port de pêche n'a pas donc pu résister à la "franchisation" internationale. En pâtit tout le parcours en bus que l'on emprunte pour atteindre el centro historico plus ou moins préservé.
Que l'on soit en Asie, aux Amériques, dans une ville ou une autre les mêmes pu**ains de paysages urbains formatés défigurent les villes, villages et bords de mer. Les complexes hôteliers toujours plus haut, ventrus et tape-à-l'oeil de type Sheraton (pour n'en citer qu'un) ; les chaînes de fast food (McDo, KFC, Starbucks...) de plus en plus nombreuses mais toujours identiques dans leurs graphismes et leurs saveurs fadasses.
Ce ne sont pas pas les brochettes de satay de Kuala Lumpur ou les Tamales de Pto. Vallarte qui sautent yeux, ce qu'on prend d'abord dans la gueule c'est cette "cultustrie" capitaliste uniformisée et écrasante qui nous rappelle notre chez nous. Un gros caca bien odorant sur la mixité et les richesses locales. Ce phénomène bien connu trouve écho dans les médias du style MTV où toute la planète peut maintenant écouter la même musique et idolâtrer les mêmes stars.
Les inconditionnels des vacances au Paradis qui isolent les touristes des populations et de la vie locale vont être contents, dans peu de temps le capitalisme aura assassiné le dépaysement !

Cela m'a fait penser à une conversation (quand j'étais jeune) avec une jeune fille de Bangkok (pas de sous entendus). Son copain était Danois et elle était allé le voir là-bas quelques semaines auparavant, sortant de son pays pour la première fois. A ma question :"Woawww ça a dû vraiment te changer de la Thailande !?", elle m'avait répondu :"Non en fait c'est pareils qu'ici." 

Contre argument (Eva) : lorsqu'on voit la pauvreté dans les quartiers alentours ou les gens dans la rue, on peut se demander si le capitalisme n'a que des mauvais côtés. Il permet aussi à cette population d'avoir du travail et de profiter (et ils ont bien raison) de l'argent de l'occidental. Dans ces villes, les infrastructures sont plus élaborées et le développement social (à l'air) plus mis en place ! Alors tous à vos crayons dissert de 4h sur ce sujet économico-philo-politique.

2 commentaires:

  1. ouaih, pour la dissert, je pense que vous avez déjà oublié qu'il y en a qui bossent!!!

    blague à part, j'adore votre blog. Je voyage avec vous, c'est génial!

    bisous les loulous!

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  2. Moi, j'aurais bien répondu que personne ne regarde vos posts vu le peu de réponse à la dissert...
    Mais que nenni !! On est scotché à votre blog !!!
    Bonne route les copinous !!!

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