lundi 30 avril 2012


Après l'effort...des sushis à la capitale et le souffle retrouvé ! On trouve une petite pension pas chère pour pouvoir se lâcher sur les sushis 2 soirs de suite ! Bon pour 25 soles la chambre est : sans fenêtre, 3 fois plus haute que large, ça fait des étincelles quand on branche l'adaptateur et on se réveille avec des piqures sur les jambes (c'est pas des moustiques...).
A part ça pas grand chose, balade dans la jolie ville de Lima. La place centrale est très belle et on peut assister à un défilé militaire/musical toutes les heures ?? bien encadré par la police et ses boucliers transparants ! On explore aussi le quartier de Miraflores qui se trouve au bord de la mer avec un mini parc Guëll. Le vendredi soir on se fait une petite sortie dans un bar rock très sympas. Au bout d'une heure je vais faire un tour dans la cour extèrieure où le videur (grand sourire) me dit (en Espagnol) : Ah tu dois être le copain de de Eva Plaza ! Apparemment Eva a déjà connu dans ce lieu...d'ailleurs une demi-heure après elle me dit qu'après avoir discuté avec le DJ il a accepté de passer un morceau de Mlle K (artiste Française pour ceux qui ne connaissent pas).
Dimanche on prend le bus du soir (15h de trajet) pour Arequipa, service à bord comme dans l'avion, et on a droit à un loto au petit matin pour essayer de gagner un trajet retour à Lima...La ville a l'air très jolie, toute une partie est construite avec des pierres volcaniques blanches. Après le repas on va prendre un dessert dans un café, Eva se lève pour aller payer mais n'est toujours pas revenue au bout de 5min. Je vais voir et trouve les trois employés à plat ventre devant le présentoir à pâtisserie réfrigéré entrain d'essayer de récupérer les pièces qu'Eva a fait tomber dessous ! Les lieux changent, les gens pas.

Et si on rajouté des pieds de poulet pour donner du goût ?

Un petit parc qui nous a ben fait penser à celui de Guëll à Barcelone

La dernière découverte : un feu rouge d'exposition  au soleil.  Ce jour-là, il n'est pas méchant  (mais ridicule)

Aaaaah le réconfort!

La Plaza Mayor ou Plaza de las Armas


Les tanks des flics



En bref :
- la plus part du temps un expresso est un jus de chaussette de cafetière électrique négligée qu'on met dans une petite tasse. Bizarrement c'est plus coûteux que celui dans une grande tasse...c'est un expresso après tout !
- ça fait plusieurs fois qu'on remarque que les auberges de jeunesses sont équipées de petits chats. Oui c'est un argument de vente, même si les chambres ne sont pas terribles il y a qand même des petits chats ! C'est mignon les petits chats! Si on reste on peut jouer avec (les petits chats). Soit c'est une coïncidence soit les petits chats sont régulièrement "renouvelés"... Quand ils deviennent trop gros ils doivent certainement aller au fameux camps de vacances, celui où nos animaux de quand on était petit sont allés ! A part quand ils passent dans une moissonneuse batteuse...RIP Punky.
- toujours sans nouvelles d'Elvis
- Bon changement de sujet drastique mais ceux qui ont déjà voyagé en mode Backpacker (sac à dos) connaissent le problème. Dans certaines auberges en Asie du Sud Est il y a des pancartes à l'entrée avec "Pas d'israéliens SVP". Cela peut paraître choquant mais ce qui l'est d'autant plus est l'atitude des Israéliens qui voyagent de la même manière que nous...Ils sont très impolis, très arrogants, ne veulent pas se mélanger et le pire c'est que l'on peut en faire une généralité !!! Nous avons donc un peu chercher sur internet car cela doit pouvoir s'expliquer d'une manière ou d'une autre. Je ne pense pas qu'ils puissent tous être cons ! Ils sont peut-être très différents, socialement, humoristiquement...etc. Effectivement sur google on trouve beaucoup de "Pourquoi les israéliens se comportent mal quand ils voyagent ?". Nous avons trouvé plusieurs réponses mais j'aimerai une réponse officielle, celle d'un anthropologue ou quelque chose comme ça !
- ils sortent tous de 2 ans de service militaire obligatoire durant lequel ils ont un peu perdu les codes ;
- quelqu'un de très gentil en Israel est vu comme quelqu'un de faible ;
- dès qu'ils rencontrent des étrangers on leur pose des questions sur le conflit avec la Palestine...ça les gonffle royalement et c'est en partie pour ça qu'ils partent voyager ;
Bon je ne suis pas réellement satisfait de ces réponses...donc si quelqu'un à une meilleure explication ou a un ami israélien ?
Bon ok des australiens et des américains nous déjà posé la même question sur les Français...

vendredi 27 avril 2012

Elvis et le puma des montagnes

Après notre journée d'entrainement à la Laguna 69 nous partons confiants le Lundi matin pour une randonnée de 3 jours dans la vallée d'Akilpo et Inshinca. Un trajet en taxi d'environ 1h30 dont 1h de piste "nidepoulée" nous mène dans un champs où nous attendent un guide, un muletier, 2 chevaux et 3 chiens. Tous locaux, ils communiquent en Quechua mais parlent aussi l'espagnol...ouf.
Après plusieurs heures de marches, avec une pause déjeuner et la re-confection d'un pont pour que les chevaux puissent passer, nous parvenons au point de campement situé sur un plateau à 4350m d'altitude. Tout au long de cette première ascension notre souffle ce fait plus court, notre respiration s'accélère, nos muqueuses se dessèchent et un ennuyeux mal de tête s'installe. Je fais mine de m'allonger sur l'herbe quelques minutes, mais retire vite ma main du sol moelleux, des dizaines de petites épines y sont plantées...?? Il est encore tôt mais le froid commence à tomber, il faut donc monter la tente au plus vite. Je n'ai jamais autant souhaité avoir une tente 2 secondes !! Le montage de la tente est une épreuve...le moindre petit effort pour planter une sardine est épuisant et le (délicieux) cerveau semble vouloir sortir de sa boîte lorsque l'on se baisse ! Petite sieste, repas chaud sous la grosse tente avec les guides et on se retrouve au lit vers 18h30. Bien sûr avec l'altitude il est impossible de dormir donc on passe une nuit quasi blanche. On se lève avec le soleil, même un peu avant, et on remarque la pluie de la nuit s'est figée en glace sur notre tente...
Après le petit dej le muletier prend un autre chemin car ces bêtes ne peuvent pas suivre... Nous passons les premières heures de la journée à monter 2 cols dont le deuxième qui culmine à 5000m !Au fur et à mesure de notre ascension la neige se fait plus présente et avant de redescendre l'autre versant Théodoro (le guide) nous encorde et sort son piaulé...il avance prudemment et nous demande de marcher dans ces pas. Malgré cela la progression est fatigante et je maudit les Tacos à la viande et au fromage fondu à chaque fois que mes jambes s'enfoncent dans la neige ! Son petit chien blanc, Elvis, rechigne et ne semble pas vouloir nous suivre. La descente est difficile, il nous faut passer de gros rochers en semi-rappel, oui "semi" car je nous n'avons pas d'équipement et mon poids n'est pas si différent de celui qui m'assure...Tant bien que mal nous arrivons à sortir de la neige pour reprendre une marche normale, mais Elvis (que l'on avait oublié) a disparu... A la pause déjeuner le guide nous apprend que c'est seulement la deuxième fois u'il fait cette rando... Son maître nous dit qu'il aura surement fait marche arrière pour rentrer à la maison. Une infusion à la coca, un repas, une nuit blanche de plus et notre dernière demi-journée de marche nous mène jusqu'au pueblo de Theodoro. Il nous présente sa femme, vêtue en habit traditionnel (comme touts les autres d'ailleurs) mais on ne voit pas de chien. Quand on lui pause la question il nous répond (d'un air détaché) qu'il aura certainement été mangé par un puma des montagnes...ils s'attaquent même aux chevaux !

Les chevaux ne veulent pas traverser la rivière

Pont en mauvais état qu'on a du refaire

Petit dej sous la tente

Des dents, des montagnes

Un très joli lac


On y est presque

5000m

Ça s'entend pas mais elle est essoufflée 


Dernière photo d'Elvis



Theodoro




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Des paysans travaillant leur terrain légèrement pentu



En bref :
- désolé mais dès fois c'est dur de continuer à écrire ce blog

dimanche 22 avril 2012

Trujillo et Laguna 69


24h de bus pour se rendre de Cuenca à Trujillo...il va falloir qu'on fasse le total du temps passé dans un bus ! ça devrait équivaloir à la durée de vie d'un cochon d'Inde confié à une enfant de 5ans...tout ça pour dire que la spécialité de cette région du Pérou est le Cuy (cochon d'Inde) picante !
Ilnaz et Mario nous accompagnent jusqu'à Piura pour ensuite prendre une autre direction, ils ont plus de temps que nous! Mais avant, nous faisons un arrêt à Loja pour manger et attendre le bus suivant. Et bien la ville est à peu près aussi intéressante que l'émission "La roue de la fortune". A part une jolie place dominée par une église et quelques plantes intéressantes, Loja ne nous retiendra pas...juste le temps de savourer un repas assez dégueulasse du style Fast Food !
La ville de Trujillo est beaucoup plus jolie et intéressante : des restaurants, des sites archéologiques et une grande avenue piétonne. Ca à l'air de rien mais le klaxon est un outil de travail pour les taxis, c'est à dire qu'un ou plusieurs Bip peut vouloir dire : "Vous cherchez un taxi ?", "Attention je passe!", "Attention je double", "Salut !", "Vous êtes sûr que vous ne voulez pas un taxi ?", "J'aime klaxonner !". Et sans rire il y a beaucoup plus de taxis que de voitures ! Donc oui on a vraiment aimé cette avenue piétonne avec ses façades coloniales bien peintes et bien propres ! Après un après-midi de repos nous nous rendons sur le site de Huacas de la Luna y del Sol sur les traces de la civilisation Moche. Musée très bien réalisé, visite du site en cours de fouille avec une guide sympas très intéressante. Tout est très bien conservé, les Moches avaient prévu des murs anti-sismiques... Après cette visite passionnante il est temps de reprendre une activité tout aussi passionnante : le bus...de nuit.
Les bus de la companie Movil Tour ne sont pas trop mal, la clim n'est pas à fond mais il ne fait pas trop chaud, le volume sonore du film est correct et les sièges s'orientent plutôt bien ! Bon comme d'habitude on nous projette un film ultra violent avec des décapitations, de l’hémoglobine...etc...sans se préoccuper s'il y a des enfants. Et 90% du temps ces enfants regardent ces images d'un air ahuri ! Notre destination est la ville de Huaraz qui se situe à 3100m...alors que nous partons du bord de mer. Cette ascension nous gardera éveillée toute la nuit (il s'agit d'un effet de l'altitude), enfin jusqu'à ce que le bus s'arrête vers 4h du mat' sans raison apparente. Ils éteignent même le moteur, ce qui est préoccupant car ils adorent le laisser tourner pour rien pendant des heures ! Vers 6h du mat les gens commencent à râler (même ils ne sont pas aussi bon que les français pour ça) et on apprend, en distinguant les conversations dans la nuit, qu'il y a eu une avalanche de pierres qui bouche la route (voir photo). On récupère donc nos bagages pour passer à pied les obstacles (en gardant un oeil inquiet sur les hauteurs) et prendre un autre bus ! Nous arrivons donc avec 4h de retard et passons quelques heures de la journée à dormir.
Le lendemain on attaque l'échauffement pour les randos à venir ! Bon on imaginait pas qu'un échauffement d'un peu plus de 700m de dénivelé (en 2h30 quand même) serait aussi rude, mais la "Laguna 69" que l'on voulait atteindre se trouve à un peu plus de 4500m d'altitude ! Nous y parvenons le souffle court, très court et après avoir expérimenté quelques symptômes tels que la tête qui tourne et une vision bizarre (Yannick parle pour lui). Nous avions pourtant acheter un sac de feuilles de coca à chiquer pour lutter contre le mal de l'altitude mais je l'ai bien sûr oubié au restaurant où nous avons prit le petit déj...bon Eva avait oublié l'argent donc 1 point partout ! En tout cas nous passons le test avec succès et la beauté des paysages et du lac en valait la peine !
D'ici 1h30 nous nous rendrons dans une crêperie française pour regarder en live le résultat des élections sur TV5 monde et demain départ à 7h pour une rando de 3 jours dans la cordillère blanche !! 

Place de Loja

Abri bus végétal

Rue piétonne à Trujillo...pose ridicule !

Un bon resto...une pose très distinguée

La cerra blanco qui était un dieu pour les Moche

Pareil mais en plus beau

Visite du site archéologique

Ils sont pas mauvais en pâtisserie ces mangeurs de cochons d'indes...enfin ça vaut pas la tarte au citron de ma mère !

Dans le bus

L'avalanche qui nous a retenue une partie de la nuit

La montagne

Petite maisons



Laguna 69

Belle couleur ! Le lac n'est pas mal non plus !

Début de la rando...ça paraissait facile !

Les portions démesurées
En bref :

- depuis le début de ce trip on s'aperçoit que les gens boivent beaucoup de sodas et en particulier du Coca...et lorsque l'on achète une bouteille d'eau on peut lire sur l'étiquette :"Coca Cola Company" ! Par contre ce n'est plus le cas depuis que nous sommes arrivés au Pérou. D'ailleurs la Bolivie est le seul pays de l’Amérique Latine où la firme McDonald a dû renoncer et fermer ses établissements car personne n'y mangeait ! Je rêve que l'Ariège ait une telle personnalité !! 
- quand on commande un café on nous apporte une tasse d'eau chaude au 3/4 remplie et une petite tasse de café hyper concentré !
- on vient de repenser à ce couple rencontré au Nicaragua et qui fait une boucle Canada-Panama-Canada sur 12 mois. Ça a l'air facile mais en fait ils le font en vélo et chacun tire une petite remorque chargée d'un enfant de 3/4 ans !!
-nous avons passé deux nuits sans dormir : le première à cause des arrêts du bus et la deuxième (pourtant dans une chambre confortable) à cause de l'altitude. Ceci dit on arrive à faire une rando après tout ça!

lundi 16 avril 2012

Otavalo et Cuenca

Vendredi 6h du matin réveil pour prendre le bus qui nous amène à la frontière Colombie-Equateur... Pour se préparer aux 8h de trajet annoncés nous faisons un petit-déjeuner lait/croissant histoire de changer de la soupe aux tripes et du riz aux oeufs...
La fameuse route "Panamérica" traverse des vallées magnifiques avec des montagnes vertes presque fluorescentes, cependant des travaux ralentissent le trafic et nous arrivons à la frontière 9h et demi après! Le passage aux bureaux de migration se font sans soucis et nous prenons un autre bus pour arriver à Otavalo (côté Equateur). Les bus de ce nouveau pays ne sont pas bien différents sauf que les contrôleurs n'annoncent pas les arrêts...alors au bout de 3h de voyage bien trempé nous lui demandons de nous dire quand on doit s'arrêter à Otavalo et il nous répond sans stress et sans nous aider "ah oui mais on l'a déjà passé"! Il fait nuit, on a une réservation à Otavalo et il 9h30 du soir : bref on commence à stresser. Heureusement une jeune fille nous dit de descendre avec elle car elle va nous aider à retourner à la ville. Elle nous fait traverser l'autoroute et elle commence à essayer d'arrêter les bus...sans succès... En effet, une loi stipule qu'après une certaine heure les bus n'ont plus le droit de s'arrêter en bord de route. Elle finit par appeler son voisin qui a une voiture et qui veut bien nous laisser en ville pour 4$. Arrivés soulagés nous rejoignons Mario et Ilnaz (cf. le couple d'Américains dans le chapitre Panama city) dans un hostel avec cheminée.
Le lendemain nous appelons Aïda, la jeune fille de la veille au soir, pour l'inviter à almuerzar et à découvrir la ville. Ca tombait bien, le samedi ce sont les grands marchés : un aux animaux assez "barbare" (vous imaginez donc que Yannick n'a pas voulu y aller) et un de l'artisanat (vous imaginez donc que j'ai pas pu résister). La majeure partie de la population locale est Quichua, c'est à dire qu'ils ont les mêmes traits et parlent une variante du Quechua...par contre ils ne semblent pas connaître Décathlon ???
Le dimanche, nous prenons un bus jusqu'à l'aéroport de Quito pour prendre un vol nous menant directement à Cuenca. Apparemment ce vol interne très économique nous évite plusieurs heures de trajet en bus sur une route de montagne assez dangereuse où la vue est bouchée par la brume...
Cuenca est une jolie ville coloniale qui a l'air assez riche économiquement et culturellement. Nous visitons notamment la grande cathédrale et ses catacombes, le musée d'art moderne et pour finir le marché couvert très coloré côté légumes/fruits et très odorant côté viandes.  Ca fait du bien de pouvoir se balader dans les rues le soir, manger après 10h sans que cela ne soit dangereux ou gloque !!! Ca change de l'Amérique centrale !
Premier test d'un appel local

La chicha

Almuerzo avec Aïda dans le resto où a mangé le président de l'Equateur

Marché aux tissus

Yannick découvre le mode noir et blanc 

Le bonnet du Carnaval, pratique pour aller au ski

La place Simon Bolivar

Aïda

Presque professionnels

Vol interne de 40min

La place principale

Petite pose dans le square

Les anges de la crypte ont l'air de danser sur de l'électro  

Obligée d'essayer de prendre la pose. Résultat : ridicule

On est de vrais artistes

Que signifie pour vous cette sculpture ?

Les fruits et légumes d'un côté

Le marché aux viandes de l'autre

En bref :
-Nous avons goûter le chicha : boisson fermentée à base maïz
-Ici, les jeunes mariés doivent être lavés avec de l'eau et des orties avant la cérémonie. Ils passent la journée d'après complètement rouge (et boursouflés).
- Pour passer de la Colombie à l'Equateur les gens pratiquent la queue assise...c'est à dire qu'au lieu d'être debout tout le monde s'assoit et passe à la chaise suivante toutes les 30 secondes ! Ca donne une impression de chaise musicale géante et c'est beaucoup plus fatiguant qu'une queue normale !