mardi 27 mars 2012

Panama City

Après deux jours de repos à San Juan Del Sur nous partons pour Panama City! Bon ce n'est pas si facile. Il faut d'abord faire 7h de bus pour arriver à San José (la capitale du Costa Rica), attendre 2h avant de reprendre un bus durant 19h pour arriver à Panama City! Sachant qu'il faut s'arrêter 3h à la frontière vers les 5h du matin.
Nous rencontrons un couple d'Américains du Minnesota qui ont le même projet que nous. Et après ces heures à rester assis, un trajet en taxi et plusieurs arrêts dans des hôstels du Casco Viejo (quartier ancien) sans trouver de place, on décide de changer de quartier ! On a donc fini dans un de ces hôtels sans charmes où t'entends des aller-retour pendant des heures dans la chambre d'en face (on essaie toujours de comprendre pourquoi...enfin on s'en doute un peu)
Enfin, on trouve des places en dortoir dans une auberge agréable dans le quartier de Coco del Mar! Et c'est sous une chaleur de plomb trèèèès humide (surtout quand t'es collé dans les bus avec la musique à fond) que l'on revient visiter le casco viejo : quartier à architecture coloniale aux influences hispaniques et françaises! Sur la place principale on peut même voir l'ambassade française et une obélisque avec un coq à la cime. Les bâtiments sont très colorés et on voit beaucoup de belles façades mais sans rien derrière, bon ça ça fait plutôt architecture film de western. Mario et Ilnaz (les deux américains) trouvent le quartier très joli, mais c'est vrai que c'est moins impressionnant quand on vient du vieux continent. On est quand même mal habitué !
Ensuite nous partons sur trois petites îles reliés à la ville par une grande route construite grâce aux mètres cube de terre enlevés lors de la construction de canal! 
Bien sûr, nous avons fait le canal de Panama mais l'endroit touristique n'est pas vraiment spectaculaire. On a pu voir quelques passages de gros bateaux sur les écluses mais il y avait beaucoup de monde et rien de particulier... Sauf, peut-être, la soi-disant présence de crocodiles...que nous n'avons pas vu!
La ville très bruyante est habitée par un bouchon permanent, les grattes ciel se dressent juste à côté d'habitations miteuses, des quartiers entier se construisent en 2 ans...enfin tout est peu fou mais intéressant.
Casco Viejo

Idem


Vue de la ville du Casco Viejo

Skype

Sur la route du Canal de Panama

Les locomotives qui guident les bateaux durant leurs traversées

Les mannequins aux mensurations hallucinantes

Le king kong du centre commercial

Mario et Ilnaz


En Bref :
-Au premier abord Panama paraît très riche avec tous ses buildings, sa grande promenade au bord de mer, ses restaurants à prix européens et ses grosses voitures...mais on remarque qu'il y a deux Panama! L'autre abrite des quartiers insalubres bien séparés des autres où il ne fait pas bon rester (même en plein jour) si t'es blanc et propose des restaurants assez bon à 2$50 le menu...
- Arno le Belge nous a montré comment cuisiner du thon en boite à l'aide de papier cul
- Un taxi nous demande de fermer les portes lorsque l'on passe dans un quartier craignos
- On peut prendre un "chicken bus" pour 25cents mais le gouvernement essai de s'en débarrasser et les remplaçant par des bus modernes et beaucoup plus chers. Apparemment ces bus locaux des années 50 seraient gérés par la mafia colombienne et lui permettrait de blanchir de grosses sommes d'argent

lundi 19 mars 2012

Granada

Enfin un peu de vacances!!!
Nous sommes donc arrivés dans cette petite ville touristique du Nicaragua, sur les rotules! Nous avions donc le droit de nous faire plaisir en optant pour une auberge avec piscine... et on ne l'a pas regretté vu les températures que l'on a eu pendant ces 4 jours!
Alors au programme : piscine, flânerie dans les rues, piscine, piscine, apéro le soir, st Patrick, piscine, sieste et re-piscine... ah oui et visite du volcan en activité de Massaya!
Pour la visite, nous avons choisi la guide privée à côté de l'hôtel (histoire de ne pas trop avoir à chercher) qui s'avérait être la plus "follasse" mais adorable!
Déjà, elle nous donne rendez-vous chez elle à 7h45 du matin (vu les températures on comprend) mais elle arrive avec 1/4 h de retard! Il lui fallait le temps de se préparer : déguisée en habit typique de la Castillane qui a colonisé le Nicaragua (robe, tresse, foulards et maquillage). Bon ça reste encore fun jusqu'à ce qu'elle me demande d'enfiler une de ses robes pour qu'on fasse une photo ensemble...tout en nous faisant un cours d'histoire sur le Nicaragua de sa colonisation à aujourd'hui!!!
Et enfin, on part pour le bus qui nous laisse en bas du Volcan (elle garde son costume) et tout le monde la dévisage.
On a pu voir le cratère appelé "la boca del infierno" qui rejette toujours du gaz. Elle a insisté pour qu'on monte jusqu'à la croix érigée par les prêtres espagnols (Cette porte de l'enfer est protégée par le Christ au moins) pour prendre la photo. Il a fallu refaire la photo pour qu'on voit la croix et sa robe entièrement!
Nous sommes allés dans une cavité creusée par la lave où nichent les chauves-souris. Et là! Nous avons eu droit à 2 chansons lyriques en Espagnol... Yannick était tellement embarrassé qu'il s'est mis à transpirer dans la grotte à 15°C!!! Bon et jusqu'à la fin nous avons eu droit à ses chansons!
Plus tard dans la journée, nous la recroisons dans les rues de Granada avec son panier de course toujours en déguisement!
Malgré tout, même à Granada nous avons pu fêter la St Patrick au seul bar irlandais de la ville avant de finir à une soirée piscine!

Magnifique

Au bord du volcan de Masaya ou de nombreux sacrifices humains ont eu lieu

Chemin pour monter jusqu'à la croix (pratique en robe et tongues)


On en a vu des centaines

Une chanson allait suivre

Chacun y voit se qu'il veut....

Cratère à côté du volcan où se développe une petite jungle

Dans le musée, elle a insisté pour qu'on fasse cette photo...

Pool Party

Elsa et Jérémy (derrière)

Il vaut mieux farcir son rétro d'images religieuses plutôt que pouvoir l'utiliser...

En Bref :
-plus il y a de monde sur les terrasses de café, plus il y a d'enfants qui vendent des choses. On a commencé par ne rien donner jusqu'à ce qu'on en voit un prendre une assiette à moitié remplie, laissée par des gens, et la manger en 15sec.
-nous avons rencontrer un couple de Français, des Parisiens presque aussi cool que nous!
-dès que la nuit tombe, les Geckos sortent se nicher à côté des lumières en émettant des petits gloussements (que Yannick essaie en vain d'imiter)
-nous avons discuté avec un jeune joueur de flûte qui préférait qu'on lui paye à boire plutôt qu'on lui donne une pièce. D'après lui, seul le Nicaragua sera sauvé  de la fin du monde en décembre car il est le seul vrai pays catholique.

jeudi 15 mars 2012

Hellduras et arrivée au Nicagarua

Ok donc il n'y aura pas trop de photos du Honduras car on a essayé de visiter le pays mais on s'est vite ravisé...
Nous avons donc passé 2 jours à Copan Ruinas où la visite du site Maya coûte un peu plus de 22€ par personnes, autant dire un fortune en monnaie locale, en plus cela n'a rien de spectaculaire par rapport au site de Palenque au Mexique. Notre chambre d'hotel était naze et la petite ville n'avait rien de particulier. Après quelques recherches sur le net nous avons décidé de partir pour San Juancito, petite ville touristique avec un joli parc naturel juste à côté.
Le voyage : il 'existe pas de système ou de catalogue qui centralise l'info concernant les trajets et horaires de bus, il faut donc prendre un bus d'un endroit à l'autre sur les conseils pas très chaleureux ni avisés de la population locale. Les horaires : les bus commencent à partir dès 3h30 du mat !! et s'arrêtent vers 8h, puis il y a un ou deux bus en fin de matinée ou dans l'après midi. Par contre à partir de 15h30/16h plus rien ??? On se lève donc à 6h du mat pour s’apercevoir que la ville est toujours endormie...les horaires si matinaux des bus ne sont pas liés au rythme de vie local.... Le trajet : après 8h de bus en passant par San Pedro Sula on arrive à la capitale où après un trajet en taxi on prend un bus pour notre destination. 1h après on se retrouve à San Juancito ! Le résultat :  la ville paraît très délabrée et selon les quelques personnes étonnées que l'on croise il n'y a pas d'hotel dans le coin. Un policier nous dit de quand même aller voir Dona Regina qui pourrait nous aider (?), "vous montez la rue et quand vous voyez le chien noir c'est la maison jaune !". Au bout de 300m de pente abrupte dans une rue à moitié pavée toujours pas de maison jaune ni de chien noir...de toute façon il fait nuit noire et il n' y a pas d'éclairage public. Demi tour, on s'adresse à un monsieur derrière une grille (son salon) qui nous dit :"ah oui il y a un hotel en montagne à 45min de marche. Si vous me payez je peux prendre vos sacs sur mon cheval et assurer votre sécurité...!". Nous refusons poliment en repartant à reculons avec de grands sourires bien jaunes ! Finalement après plusieurs autres galères on arrive à prendre un taxi qui nous ramène sur nos pas jusqu'à un hôtel qui accepte de nous faire crédit jusqu'au lendemain. Le réveil est assuré par une alarme naturelle appelée "Cagagne"... Bien sur nos cartes bancaires ne marches pas, la banque ne peut rien pour nous et après discussion avec la directrice elle accepte de nous changer 30€ pour pouvoir sortir de ce trou à rats ! On paye la fille de l’hôtel qui nous demande si nous sommes colombiens ???
Après plusieurs bus, des arnaques de change à la frontière nous voilà à Esteli car les bus ne partent plus ou pas (problème de route défoncée). La ville, si on peut appeler ça une ville, n'est pas très encourageante. On trouve une chambre qui, on l'apprendra par la suite, devrait plutôt s'appeler un clapier ! dès 5h du mat les pigeons roucoulent et s'affolent entre notre faux faux (le doublon et voulu) plafond et le toit en taules qui s'avère être un parfait support pour amplifier les bruits de leurs griffes et de leurs ébats ! Heureusement vers 5h30 ces maudits pigeons ont prit une raclée sur l'échelle du bruit par les 200 coqs qui devaient séjournés à 10m de l’hôtel !
Plus de bus toujours du bus et on arrive à la capitale du Nicaragua, Managua ! Le taxi nous amène au centre de la ville mais il ne semble pas y avoir grand chose...il nous dit qu'il n'y a pas vraiment d’hôtel proche. Juste avant que je coince la tête du chauffeur entre sa portière et la voiture pour lui demander ce qui ne tourne pas rond avec son pays, celui-ci nous dit que la capitale n'est vraiment pas touristique (on le voit bien) et qu'il faut nous rendre à Granada ! Il y aurait bien plus à raconter mais bon on va maintenant un peu profiter de nos vacances dans cette jolie ville. C'était plus fun l'Asie !!

L'église de Copan Ruinas

Pleins d'oiseaux multicolores sur le site Maya

Le site

Un bus en bon état, c'est rare !

Le système de centralisations des infos des bus du Nicaragua !
En bref :
- la plupart des gens s'endorment dans le bus finissent par former des couples endormis inattendus
- il semblerait que plus le pays est pauvre plus les gens croient en dieu et plus les rideaux moisis remplacent les portes de WC
- vu à San Pedro (Honduras) : un jeune de 25 ans environ porte un T-shirt "Soy un fanatico del Cristo"
- pubs sur écrans géant dans la rue :"comment se prémunir de la Dingues (? la maladie)" - en gros ne pas laisser d'eau stagnantes autour de chez soi, et bien fermer les moustiquaires en fin d'aprem

lundi 12 mars 2012

Raggamuffin Tour

9h du matin, après un petit déjeuner en terrasse en plein soleil, nous arrivons au point de rendez-vous. Un sac poubelle est posé en plein millieu dans lequel on doit déposer nos chaussures et Shane (le matelot) nous dit que nous ne les reverrons pas pendant trois jours : ça sent vraiment les vacances...
Le voilier appelé Ragga Queen sur lequel nous allons passer ces trois jours devait être pour 12-13 personnes et nous étions une vingtaine en comptant l'équipage, mais bon on ne se pleindra pas!!! Ceci dit le premier matin, nous avons reçu plusieurs averses de pluie et pour rentrer tout le monde dans la cabine c'était un peu chaud...
Le principe est simple, le bateau s'arrête deux fois par jours au bord de la barrière de corail et c'est parti pour 1h de masque/tuba à nager avec les poissons. Désolé pour les photos, nous n'avions pas penser à acheter un appareil photo qui va sous l'eau... Mais la vue est incroyable entre les coraux  et les poissons de toutes les couleurs. Nous avons vu plusieurs raies dont une raie manta (plus d'1 mètre d'envergure), une étoile de mer, des baracoudas, des poissons trompettes...
Donc pour résumer : la journée on bronze allongé quelque part sur le bateau, on pêche à l'arrière, on peut aussi tenir le gouvernail, on fait du snorkeling (masque/tuba) et le produit de la pêche est préparé par l'équipage pour être consommé le soir même.
L'équipage se composait de Shane, Ush (qui se prononce Ish) qui était capitaine/pêcheur/cuistot/animateur et enfin Kévin le capitaine principal! Au bout de 10min en mer on a eu droit à du reagga plein les feuilles. Donc l'ambiance était très cool...
Le premier soir, nous nous sommes arrêtés sur une île qui devait faire 300km2 maximum! On a dormi sous tente (ou du moins essayé à cause du vent). Ish et shane nous ont préparé du Ceviche, un curry de crevette et du poisson tout ça accompagné de riz et salade... Il y avait un mec qui avait l'air de vivre sur l'île (le gardien de l'île) mais le truc bizarre est qu'il portait toujours un gilet de sauvetage ???
Le deuxième soir, l'île sur laquelle nous nous arrêtons est environ 3 fois plus grande, il y a même un restaurant, un bar et quelques cabanas... Soir de fête avec coktail à volonté et céviche de langoustes pêchées le matin même par Ush ; faut le voir repérer la langouste sous les coraux alors que toi tu ne vois que du sable ! Quand on le complimente sur sa compétence et son apnée il nous dit que ça fait seulement 25ans qu'il fait ça...
Le lendemain, bizarrement, tout le monde était bien calme...et à l'ombre! Nous finissons le périple à Placencia : très beau village au sable blanc et aux maisons sur pilotis situé au bout d'une presque île.
Après une longue marche (car on allait dans la mauvaise direction) on arrive au bateau taxi qui nous ramène au continent. Encore uen marche de 20min chargés comme des mules pour s’apercevoir qu'il ne nous reste plus de tunes. Aucunes de nos cartes de marches dans le seul distributeur présent et on ne peut pas payer par carte...Après une longue discussion avec le proprio asiatique d'un petit magasin on parvient à échanger des euros (qu'il regarde d'un air suspect) contre des dollars du Bélize !
On passe la nuit à Puerto Gorda où il ne fait pas bon traîner dans les rues après le coucher du soleil. Le lendemain on prend un petit bateau taxi qui nous emmène à Punto Barrio (Guatemala) sur une mer très agitée ! On a vite comprit l'utilité des baches noires distibuées aux 5 passagers. 1h d'enfer !
Après plusieurs bus plus folklos les uns que les autres (voyager à côté d'une poule par exemple) nous sommes enfin à Copan Ruinas au Honduras.
Petit dej avec Rodolphe en fond

Les rues de Caye Caulker, on est content de partir

Sur le bateau

C'est pas l'eau de la piscine de Foix mais bon...

Shane et son Baracouda

La 1ère île de 300m², ça donne le vertige d'être perdu sur un bout de terre comme ça !



C'est pas se brosser les dents en façe des Pyrénées mais bon...


2eme île

Ich, il faut le voir danser sur du Rihanna


Brochettes de crevette, poisson en sauce...etc et Ich fier de lui  !

Démonstration d'ouverture d'une noix de coco ! C'est trop chaud !

Bateau Taxi


En bref :
- dans la même journée on a changé 3 fois de monnaie avec des valeurs complètement différentes. La reine d'angleterre apparaît sur le dollar du Bélize, 1euro est égal à 10 Quetzals (Guatemala) et à 25 lempiras (Honduras).
- y a pas mal de monde qui se promène avec un fusil à pompe au Honduras...
- les bus sont recouverts d'inscriptions religieuses à la gloire de Jesus Christ, autant à l'exterieur qu'à l’intérieur. Les chauffeurs se pensent onc suffisemment protégés pour rouler comme des tocards et doubler dans les tournants.

mardi 6 mars 2012

Sortir du Mexique...capitaine joufflu !

Comme vous le savez nous sommes entrés au Mexique de façon illégale (malgré nous) ! Donc après des appels à l'ambassade de France au Mexique, à l'ambassade du Mexique en France (merci Julien) ; une visite aux "oficinas de migracion" de St Cristobal et de Playa del Carmen !! - il semble qu'il n'y ai pas vraiment de solution... L'officiel du dernier bureau nous dit que nous n'aurons pas de mal à quitter le pays même sans visa, tampon, carte touristique ou autre document officiel !
Ok pas de problème, on prend donc le bus à 168 pesos pour Chetumal que l'on atteint sans mal 6 heures et 237 ralentisseurs plus tard.
Après une bonne nuit de repos nous arrivons de bonne humeur au port, excités de prendre un bateau Taxi pour l'île de Caye Caulker (Bélize). Le gars qui vend les billets nous dit qu'il faut s'acquitter d'une taxe de 50 pesos par personne pour entrer au Bélize...mais il ne nous fait rien signer et ne tamponne rien...on demande quand même un reçu pour ne pas avoir à repayer en arrivant sur place. Ensuite il faut payer 394 pesos par personne au gouvernement mexicain pour sortir du territoire...donc obligé d'aller dans une banque qui prend la somme en liquide et fait un virement direct à l'état...?? Avant d'embarquer le garde frontière mexicain nous demande nos passeports et s'étonne de ne pas voir de tampons ni de carte de tourisme...on lui explique la situation en lui rapportant le discours des officiels dûment consultés ; et là il nous dit qu'il est impossible de quitter le pays sans régulariser notre situation. On reste calme, en surface, on jète un oeil à la boîte de Lexomil, on attend, et finalement il nous dit que c'est impossible de prendre le bateau !
C'est notre dernière possibilité pour arriver au Bélize à temps et partir faire le tour des îles en voilier !! Déçus, dégoûtés et bien d'autres adjectifs du même type on lui dit que c'est mort et qu'il nous faut donc récupérer l'argent des billets du bateau taxi ! Et là le capitaine ventru, mi-barbu et surtout très joufflu nous fait signe en douce d'approcher. On va le voir, méfiants, avec un point d’interrogation dans le ventre...: 
"Ok si vous voulez partir aujourd'hui je peux vous faire monter sur mon bateau et faire en sorte de faire tamponner votre passeport à la frontière du Bélize !"
Oui mais comment !? Il suffit de retirer 600 pesos au distributeur (et ils sont rares) idéalement placé à 100m du poste frontière et de les donner au garde. Cela étant fait, le personnel du poste frontière nous demande de lui rendre le papier sur lequel ils avaient marqués quelques explications et l'adresse du bureau de "migracion" de la ville...histoire qu'il n'y ai aucune preuve !
On embarque sur un bateau rapide après une inspection rapprochée de toutes nos affaires par des militaires et leur chien. 2h de tape cul hallucinant et on arrive à San Pedro les disques (du dos) bien tassés. Une "mama" black qui semblait passer par là et qui aurait pu être la cousine du capitaine nous tamponne nos passeports, c'est gagné !
1h de plus en bateau au milieu des mangroves pour atteindre la toute petite île de Caye Caulker (4km sur 1km). Le temps est un peu pourris mais l'endroit et la couleur de l'eau reste incroyables ! On est carrément dans les Caraïbes. Des cocotiers à foison, des petits baraquements en bois, des jetées tout les 10m, les rues sont en sable blanc fin, des récupérateurs d'eau de pluie de partout, les habitants sont la plupart des gros "rasta" et le leitmotiv de l'île est "go slow" !
Le départ de notre pseudo croisière, qui apparemment est l’expérience de votre vie, est retardé d'un jour (météo exceptionnelle) mais là c'est bon on se lève demain matin à 7h pour charger le voilier bleu et partir vers 9h. Je vais donc essayer de mettre ce message en ligne (la connexion internet est surtout quelque chose que l'on annonce sur un panneau à l'entrée d'un hôtel) et aller me coucher.
Dernier repas au Mexique, dessert de merde !

Frontière franchie, on voit le poste du garde tout au fond

Bateau taxi

Un bar/boîte sur l'île avec notre pot Rodilphe

Produits frais, de la mer à l’assiette ! 

Un beau stade, après les pluies diluviènes

Petite plage, où ça sens la fête...

Foix

En bref :

- après notre trip en voilier on aura seulement 1 jour pour quitter le Bélize et arriver au Honduras !! sinon c'est repartit pour les galères !
- il y a la reine d'Angleterre sur les billets du Bélize (dollars BLZ)
- on tombe pendant le "spring break" américain, donc on a vu des jeunes étudiants complètement bourrés (ooh!) en train de faire de compet de Limbo. Y en une qui était tellement raide morte que j'ai failli lui mettre un coup de chaise pensant que c'était un Zombie (attiré par mon délicieux cerveau).
- on met un gros damier numéroté au sol, on pari sur un numéro, et on attend de voir où la poule va déféquer ! Pourquoi pas, c'est plus fun que la roulette de Vegas !